Installation du médecin libéral – Le Généraliste, 16 novembre 2018

En s’installant, le généraliste qui avait coutume de vivre de remplacements et d’eau fraîche devient d’un seul coup chef d’entreprise. Le voilà donc contraint de garder un œil sur sa trésorerie, son compte de résultat, son niveau d’endettement… Autant de réalités nouvelles qu’il s’agit d’apprivoiser.

Démographie médicale déclinante, demande de soins croissante : a priori, la faillite ne menace pas de très près le généraliste qui s’installe. À moins d’être implanté à des dizaines de kilomètres de tout village digne de ce nom (ce qui peut arriver), un cabinet est en effet à peu près assuré de bénéficier d’un flux d’activité lui permettant de couvrir ses charges et de nourrir son titulaire. Ce qui ne veut pas dire que ce dernier ne doit pas surveiller son compte de résultat.
La bonne de nouvelle, c’est qu’il n’est pas besoin de sortir d’une grande école de commerce pour être en mesure de comprendre les signes annonciateurs de potentielles difficultés économiques à venir. « Il est très rare, dans les activités médicales, d’avoir des activités déficitaires », constate en effet Béchir Chebbah, expert-comptable et président de l’Union nationale des associations agréées (Unasa). Traduction : si les charges sont supérieures aux recettes, c’est qu’il faut sérieusement s’inquiéter.

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